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La vanne

Située à la confluence du Cher et de la Loire, au bout du fossé Saint Anne, la vanne sert en cas de fortes crues à empêcher les remontées d’eaux dans les terres mais aussi, en cas d’inondations des terres, à l’eau de sortir dans le fleuve. Les décisions d’ouverture et de fermeture (en cas de crue) sont prises par le service de la navigation et exécutées par un agriculteur de Berthenay. Elle est remplacée par une vanne à godets.

La borne de Loire

Les bornes de section carrée de 40 cm mesuraient 50 cm hors du sol (fût) et 50 cm pour la partie enterrée (culasse). Les bornes portaient deux plaques en forme de chapeau de gendarme en haut et inversé en bas, sur deux côtés visibles du chemin de halage, de la route ou du sentier, placées dans un creux d’environ 2 cm. Sur la première plaque était indiqué la distance jusqu’à la mer, celle depuis le méridien, la longueur du fleuve et le numéro de la borne. Sur la seconde des notions d’altitude devaient être inscrites mais elles n’ont jamais été apposées.

Les bornes furent implantées en 1848-1849 à la suite des inondations de 1846 pour permettre de trouver un repère en cas d’inondations ou situer une brèche, un point d’intervention selon “le programme d’études sur le cours de la Loire”.

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Le mûrier

Ici taillé en trogne, le mûrier est un arbre originaire de Chine dont les feuilles constituent la nourriture exclusive du ver à soie, la larve du Bombix mori qui produit le fil de soie. C’est en 1470, alors qu’il résidait au château du Plessis-les-Tours, que Louis XI avait décidé d’implanter l’industrie de la soie sur les bords de la Loire. Mais c’est Henri IV qui décida de faire planter des mûriers blancs et qui prohiba l’importation de soie en France permettant ainsi le développement de la sériciculture. C’est à l’époque de la plantation des mûriers que fut installée une magnanerie dans le manoir de la Baillardière à Berthenay.

Les têtards, trognes, truisses

Ces arbres, taillés de forme singulière comme un visage, une tête au sommet de l’arbre, portent le nom de truisse en Touraine, de trogne, ou de têtards.

Depuis la nuit des temps les paysans taillaient les frênes – très fréquents en Touraine, les chênes, les saules ou tous autres essences qui se prêtaient à une taille presque complète des branches à intervalles réguliers, tous les 7 ou 8 ans environ, pour se procurer du bois. Le bois de frêne aussi dur que le chêne servait à fabriquer des meubles, des clôtures, des manches d’outil ou pour se chauffer. Les feuilles séchées étaient “érusées” (enlevées) pour servir de nourriture aux animaux tels que lapins porcs, chèvres, moutons, quand il n’y avait plus rien d’autre.

Aujourd’hui, certains arbres sont toujours taillés ainsi et le creux des arbres sert d’habitats aux insectes. La chouette chevêche, le pic et d’autres oiseaux y font leur nid.

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